Page:Bru - De la gourme des solipèdes.djvu/28

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pendant son cours, détermine assez fréquemment la mort, ou traîne en longueur d’une manière fâcheuse.


Gourme hypersthénique.


Symptômes. — Les symptômes n’ont rien de fixe et de constant ; ils varient suivant la constitution de l’individu ou bien se rattachent à certaines conditions organiques individuelles qu’on ne peut connaître. Parfois ces symptômes débutent d’emblée avec un caractère de gravité qui inspire certaines craintes ; ainsi, mouvement fébrile très-intense, promptement suivi d’une rhinite, d’une laryngite ou d’une pharyngite sur-aiguë. Les poches gutturales, la trachée, les bronches, participent assez sauvent à l’inflammation. La dyspnée, le cornage, la dysphagie qui se produisent alors aggravent l’état du malade.


Complications. — Parmi les complications qui viennent aggraver considérablement les manifestations de la gourme, il en est une qui est assez redoutable : c’est l’aggravation de l’inflammation des muqueuses pharyngienne et laryngienne. Le jetage reste mousseux, devient roussâtre, sanguinolent ; les ganglions intermaxillaires s’engorgent de plus en plus sans suppurer. Il arrive un moment où la gangrène se déclare et la mort termine les souffrances.

D’autres fois, l’inflammation s’étend des bronches au poumon ; le malade court alors les plus grands