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Page:Bru - De la gourme des solipèdes.djvu/30

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des abcès chauds ou froids s’ouvrent. Un malaise général persiste, l’animal mange peu, des troubles quelquefois obscurs apparaissent du côté des systèmes digestif, respiratoire, nerveux. Des abcès superficiels ou profonds suppurant abondamment ou peu s’ouvrent. La cicatrisation se fait plus ou moins promptement, sans que l’état général du sujet s’améliore sensiblement. La suppuration extérieure se produit ou non, mais la fièvre hectique se, prononce et l’animal meurt dans le marasme ; ou bien quelquefois on voit éclater une méningo-encéphalite, une cardite ou une péricardite grave, ou bien les accidents d’une pleurite, d’une péritonite par perforation. La gourme a revêtu dans ce cas le caractère d’une infection purulente.

Il est des cas, et principalement quand on a à faire à des individus à tempérament lymphatique ou lymphatico-sanguin, où l’on voit apparaître les entérites diarrhéique et typhoïde. C’est ordinairement sur les sujets gras pléthoriques, sur lesquels les causes occasionnelles ont agi avec intensité, que l’on voit se déclarer la gourme hypersthénique.


Gourme hyposthénique irrégulière, adynamique.


Symptômes. — Dans cette variété de gourmes, la rhinite, la laryngite, la pharyngite, les tumeurs de l’auge apparaissent encore mais sous le type chronique.

Les muqueuses présentent une couleur plutôt pâle que rouge ; elles présentent quelquefois