trine, les poumons sont souvent hépatisés, quelquefois ramollis ; d’autrefois, ils offrent des tubercules, la plupart ramollis et présentant une série de petits foyers purulents, distincts, remplis d’un liquide putrilagineux d’une odeur infecte. Ces organes ainsi que les plèvres sont souvent partout adhérents.
Quant au sang, il n’offre point d’altérations chimiques de ses principes constituants, ni de lésions propres de ses éléments histologiques. Personne n’a constaté qu’il eût acquis des propriétés spécifiques.
Il est préservatif et curatif, et pour être fructueux, il doit être basé tout à la fois sur l’interprétation que nous avons donnée précédemment de la nature et des causes de la, gourme.
Traitement préservatif. — Éviter les excès de toute nature, notamment une nourriture à la fois copieuse et relâchante ; ménager les transitions trop brusques du repos au travail, de l’encombrement à l’air libre et vice versa ; entretenir les transpirations actives sans les surexciter. Il faut, en outre, réduire leur nourriture lorsqu’ils quittent les lieux de leur élevage pour être réunis en troupe et qu’ils subissent l’émigration, plutôt que de les alimenter trop fortement ; en même temps, les parquer au grand air ou les loger dans des écuries