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En relisant l’histoire


J’ai relu, ce matin, une page d’histoire,
— La plus belle qui se soit écrite chez nous —
Et près du livre ouvert tout parfumé de gloire,
Comme au pied d’un autel, je me mis à genoux.

J’étais triste, isolé, tout près de cette page
Où se lisait le nom d’un martyr d’autrefois,
D’un vaillant qui jadis mourut en son jeune âge,
Pour défendre son nom, son épée et sa croix !