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Page:Bruchesi - Coups d'ailes, 1922.djvu/93

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en plein ciel


Alors, mon pauvre front touchant presque le sol,
En esprit j’ai baisé vos divines blessures.
Et j’ai laissé mon âme, au ciel prendre son vol ;
Car les routes du ciel ne sont pas les plus dures.

J’ai pleuré, songeant au calice rédempteur
Que vous avez voulu boire jusqu’à la lie ;
Et j’ai compris, pourquoi vous aviez dit, Seigneur :
« Venez à moi, je suis le repos et la vie ! »