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année 943. Le no 634 (B. N. cop. 7-15) a la même date que le no 633.

No 639. (B. N. cop. 6-219.) Die mercoris, [in m]ense junius, septimo idus, anno VII regante (sic) Lodvis rege. Mercredi 7 des ides de juin ou 7 juin suppose lettre domin. A et répond au 7 juin 943.

No 646. (B. N. cop. 7-106.) Die jovis, vii kalendas novembris, anno X regnante Ludvico rege. Nous avons remarqué[1] que cette date, qui ne peut convenir qu’au 26 octobre 943 (jeudi 26 octobre répond à A), doit être ramenée à l’an VIII, car dans aucun calcul l’an X ne correspond à 943.

No 667. (B. N. cop. 7-70.) Sub die sabbati, viii idus marcii, anno VIII regni Hludovici regis. Nous corrigeons an VIII en VIIII parce que le 8 des ides de mars ou 8 mars de la 8e année répondait au 8 mars 944, qui était un vendredi ; au contraire l’année suivante, 945, le 8 mars tomba un samedi.

No 676. (B. N. cop. 7-86.) Die lunis, post die klendes frebroaries, regnante Luduvico rege. En admettant qu’il s’agit du jour qui suit immédiatement le 1er février, le lundi après le jour des calendes de février suppose que le mois de février commence par un dimanche. Or, dimanche 1er février répond à D. Mais, sous le règne de Louis IV, il n’y a que 946 qui ait D, l’année 940 bissextile a E pour lettre domin. au mois de février. En 946, le 2 février est un lundi. La date est donc 946, 2 février.

No 683. (A. a. 157.) Die jovis, viiii kalendas madii, anno XVI regnante Ludovico rege. Il y a ici encore à faire une correction. Jeudi 9 des calendes de mai ou 23 avril répond à D. Or, D concorde avec 940 et 946, 4e et 10e années de Louis. Nous nous sommes décidé pour la Xe, comme étant l’année la plus rapprochée de celle qui est exprimée dans le texte du cartulaire.

No 688. (C. 51.) Ce no est un diplôme de Louis d’Outremer dont voici les formules : In nomine Domini Dei et Salvatoris nostri Jesu Christi. Hludovicus, divina ordinante providentia, rex... Actum Capriniaco villa, kal. jul. anno XI regni Eludowici regis, quando etiam Franciam recuperavit. Ce privilège accordé à l’abbaye de Cluny, et qui est daté de 946, 1er juillet, peut servir à prouver qu’en cette année même le roi avait recouvré son pouvoir sur une partie de la France du

  1. Recueil des chartes de l’abbaye de Cluny. No 646, page 602, note 1.