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No 1635. (A. m. 100.) [Sine loco.] Per manum Ingelberti, presbiteri, idus augusti, anno XXXVIII regnante Lothario rege. 983, 13 août.

No 1636. (B. N. cop. 13-151.) Actum Bellomonte. Achedeius, ad vicem cancellarii, scripsit pridie idus octobris, anno XXXVIII regnante Lothario rege. 983, 14 octobre.

No 1706. (A. m. 812.) Actum Cluniaco. Erminus presbiter scripsit xvi kal. januarii, anno XXXIX Lotharii regis. 984, 17 décembre.

No 1709. (A. m. 381.) [Sine loco.] Per manum Rotdulfi presbiteri, feria iii mense februario, regnante Lotario rege anno XL. 885, février.

Nos 1712-1714. (B. N. cop. 12-1071, 2, 3.) [Sine loco.] Rodulfus scripsit, datavit in die mercoris, in mense aprilis, annos XL regnante Loterio rege. 985, avril.

No 1710. (B. N. cop. 9-207.) [Sine loco]. Per manum Rodulfi, presbiteri. datavi die marcis, in mense februario, annos LX (lisez XL) regnante Lothario rege[1]. 985, février.

XV. — Charles, fils de Louis d’Outremer, et frère puiné de Lothaire.

Charles, second fils de Louis d’Outremer et de la reine Gerberge, né en 953, ne figure point d’ordinaire parmi les rois de la dynastie carolingienne, quoiqu’il ait été vraisemblablement investi de la puissance royale sur une partie de la Bourgogne, mais il ne jouit pas longtemps du pouvoir qui lui avait été concédé, en ayant été dépouillé par Lothaire, son frère, dès la mort de leur père commun. Les conjectures émises à son sujet par M. A. Bernard, et que nous allons résumer, paraissent avoir acquis aujourd’hui la certitude, n’ayant point été contredites, à notre connaissance[2]. Mais à l’époque où il écrivait cette disser-

  1. Il y a évidemment ici une erreur de chiffre. Lothaire n’a vécu que 45 ans, et nous avons, comme on l’a vu, plusieurs actes de la 40e année de ce roi, rédigés par le même scribe Rodulfus.
  2. La brochure de M. A. Bernard est intitulée : Un roi inconnu de la race carlovingienne. Elle a paru dans le XXIIIe volume des Mémoires de la Société des Antiquaires de France et a été aussi publiée à part. Paris, Lahure, 1857, in-8o de 13 pages. Les mêmes conclusions ont été développées dans une autre brochure du même auteur indiquée ci-dessus : Les derniers Carlovingiens, 1867.