elles ont une période comprise entre 200 et 400 jours. Le type de ces variables est Mira Ceti (ou o Ceti), de période P = 331 jours.
Les étoiles de période inférieure à 45 jours forment la classe des Cephéides du nom de l’étoile type δ Cephei (P = 5 j. 9h.) Il n’y a que 7 Céphéides dont les périodes sont comprises entre 0j. 75 et 1j. 5 : on peut donc diviser les Céphéides en 2 groupes, celles dont la période est supérieure à 1 jour, et celles dont la période est inférieure à 1 jour. Les périodes se groupent surtout autour de la valeur P = 5 jours pour les premières, et autour de la valeur P = 12 heures pour les secondes.
Les 6 081 variables contenues dans les éphémérides de Prager pour 1934 se répartissent ainsi entre les différentes classes :
Variables | à éclipses ............... | 20 | p. 100 |
— | irrégulières ............. | 12 | — |
— | à longue période .... | 44 | — |
Céphéides | ................................ | 24 | — |
Les Céphéides
Courbes de lumière. — Il existe environ 200 Céphéides pour lesquelles la courbe de lumière a été bien déterminée. Sauf quelques exceptions, cette courbe est très régulière : la période est bien constante, et les variations d’éclat se reproduisent identiques à elles-mêmes d’une période à l’autre. La caractéristique générale en est que la durée de l’augmentation d’éclat est plus courte que la durée de la diminution (fig. 44, δ Cephei).
L’amplitude de la variation de la magnitude (c’est-à-dire la différence des magnitudes qui correspondent au minimum et au maximum d’éclat) n’atteint jamais 1,5 pour la magnitude visuelle . Elle est le plus souvent inférieure à 1 magnitude, la moyenne étant = 0,8. L’amplitude de la variation est toujours plus grande — de 50 p. 100 en moyenne — pour la magnitude photographique , que pour la magnitude visuelle. L’indice de couleur , augmente donc lorsque augmente, l’amplitude de ses variations étant de l’ordre de 0,4. Cela veut dire que l’étoile est plus rouge lorsque son éclat est plus petit, et il