ayant une longueur d’onde = 1 216 Å. La série de Lyman ne se trouve pas dans la partie qui nous est accessible des spectres stellaires : nous verrons pourtant le rôle important qu’elle joue dans les atmosphères des étoiles chaudes.
Les états d’énergie de l’atome d’hydrogène. — Les raies des différentes séries de l’hydrogène peuvent être représentées par une seule formule :
où et sont deux nombres entiers. On dit que l’hydrogène est caractérisé par une suite de termes spectraux , , …, , …, et que le nombre d’ondes d’une de ses raies s’obtient en formant la différence de deux de ces termes spectraux.
Ce principe de combinaison, énoncé par Ritz en 1908, s’interprète aisément dans les théories quantiques modernes de la structure de l’atome. Dans ces théories, l’atome ne peut pas subir de déformations continues, mais il peut exister dans l’un ou l’autre des états d’une suite discontinue, ces états étant caractérisés par des valeurs , , …, , …, de l’énergie interne de l’atome. Lorsqu’il passe de l’état à l’état , l’énergie devient disponible, et se retrouve sous forme d’énergie lumineuse émise ; d’autre part, les théories quantiques nous apprennent que l’énergie mise en jeu dans le processus élémentaire d’émission d’une radiation de nombre d’ondes est , étant la vitesse de la lumière et une constante universelle, dite constante de Planck : le nombre d’ondes de la radiation émise dans la transition atomique considérée est donc donné par la relation :
Comme nous le verrons plus loin, on est amené à compter les énergies à partir d’une origine telle que leurs valeurs soient négatives, et par suite à caractériser chaque état par la quantité positive . Il suffit de faire correspondre à chaque état le terme spectral pour retrouver théoriquement le fait de l’émission, dans le passage de l’état à l’état , de la radiation .
On voit que, dans le cas de l’atome d’hydrogène, les énergies
