ACTE II. 273
que vous avez prononcé vous - même votre arrêt. Oui, depuis ce moment fatal nul Thébain ne peut plus vous parler ni vous entendre... Vous êtes le coupable.
Moi ! quelle imposture, O Dieux ! traître, crois-tu échapper à mon juste ressentiment ?
Je le crains peu. La vérité plus forte que injustice combat en ma faveur.
La vérité ! d’où la sçais-tu, malheureux ? ce n’est pas dans ton art que tu l’as puisée.
Je la sçai de vous. C’est vous qui m’avez contraint de rompre le silence,
Que t’ai-je contraint de dire ? parle derechef: peut-être comprendrai-je mieux ce discours surprenant.
Vous m’avez trop entendu. • Est-ce
• Est-ce pour me tendre un piège... C’est-à-dire, est-ce pour voir si je ne varierai point, si je ne changerai point de langage ?
M v