Page:Brunet - Evangiles Apocryphes, 1863.djvu/16

La bibliothèque libre.
Cette page a été validée par deux contributeurs.

puis le commencement de ce siècle. Elle est malheureusement demeurée inachevée ; la mort n’a point permis au laborieux éditeur de mettre au jour le second et le troisième volume qu’il promettait.

Les légendes apocryphes n’ont point été recueillies et traduites en entier dans des ouvrages modernes.

En 1769 il parut, sous la rubrique de Londres, un volume in-8o intitulé : Collection d’anciens évangiles ou monuments du premier siècle du Christianisme, extraits de Fabricius, Grabius et autres savants, par l’abbé B***. Cette compilation fut attribuée à l’abbé Bigex, l’un des secrétaires de Voltaire ; elle fut certainement faite sous la direction de l’auteur de la Henriade et retouchée par lui. (Barbier, Dict. des Anonymes, no 244 ; Quérard, France Littéraire, x, 288).

Dans cette version infidèle, tronquée, conçue dans une pensée irreligieuse, on ne trouve que cinq des évangiles édités par Fabricius, les lettres et la relation de Pilate, et les actes de saint Pierre et saint Paul rédigés par Marcel. La traduction anglaise de Jones a, de son côté, été imprimée à part à Londres, et un journal allemand nous apprend qu’une version suédoise des légendes apocryphes a vu le jour en 1818 à Stockholm. Nous avons sous les yeux la traduction allemande faite par le docteur C. F. Borberg, et imprimée à Stuttgart en 1840.

Une foule d’écrivains, dont l’énumération serait aussi longue que fastidieuse, Élie du Pin, Ceil-