Page:Brunetière - Cinq lettres sur Ernest Renan, 1904.djvu/108

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pensée… Que ceux donc qui craindraient de se compromettre en exprimant une opinion, se taisent. Mais dès que l’on parle, il faut se prononcer. Il faut choisir. C’est ce que les orateurs de Tréguier — à l’exception des deux ministres, si j’ai bien entendu leur discours — ont eu l’autre jour le courage de faire. Nous ne pouvions ici faire moins qu’eux ; — et toute autre conclusion de ces Lettres n’eût sans doute été digne ni de l’attention que les lecteurs de ce journal ont bien voulu me prêter, ni de la confiance dont m’a honoré son directeur, ni, j’ose le dire, de moi-même.



FIN