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Page:Brunetière - Discours de réception, 1894.djvu/10

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discours

jadis l’accès de sa maison. Je n’en ai guère moins à remercier publiquement celui de vos confrères, le savant helléniste, l’élégant historien de l’art oriental et grec, l’habile directeur de l’École normale supérieure, qui, sans me demander ni diplômes, ni titres, — ni boutons de cristal, — n’hésita pas à me confier la chaire autrefois illustrée par l’enseignement de Désiré Nisard et de Sainte-Beuve. Mais, ni lui, ni l’ombre de celui qui fut François Buloz, ne m’en voudront si j’ose avouer que, de tant d’encouragements, ce sont encore les vôtres qui m’ont été le plus précieux ; et si j’ajoute qu’en m’appelant parmi vous, vos suffrages, Messieurs, m’ont seuls achevé de délivrer d’un doute qu’aux heures de lassitude je n’ai pu quelquefois m’empêcher d’éprouver. Non ! vous en êtes la preuve et les garants, il n’est donc pas vrai que le respect ou l’amour du passé ne