autres ; que, de chacun d’eux, nous recevons une impression très particulière ; que cette impression devient dans notre souvenir inséparable de leur original ; et le sens de l’histoire, en tant qu’il est le sens de la diversité des époques ou des lieux, peut-il être, sera-t-il jamais quelque chose d’autre ou de plus ? Il en est des époques en histoire, comme des « styles » en art, qui ne constituent des « styles » ou des « époques » que par leurs différences, et ces différences ne sont perçues, et ne peuvent l’être, que dans leur juxtaposition ou dans leur succession. Mais qu’y a-t-il au delà de ces différences, et même y a-t-il quelque chose ?
C’est ce que je voudrais mieux montrer encore en reprenant ici une indication de Sainte-Beuve, et en parcourant quatre ou cinq des romans de Balzac, dans l’ordre où se sont succédé les époques de l’histoire contemporaine dont ils sont des illustrations, des épisodes, ou des monuments.