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CHAPITRE V
LA VALEUR ESTHÉTIQUE DU ROMAN DE BALZAC
Existe-t-il des qualités que l’on puisse nommer proprement « littéraires » ; dont la présence ou la réalisation suffise à différencier une œuvre littéraire de celle qui ne le serait pas ; et des qualités, en dehors desquelles il pourrait d’ailleurs y avoir tous les mérites que l’on voudrait, mais rien de littéraire ? On le pensait jadis ; et Balzac lui-même n’était pas éloigné de le croire quand, dans une phrase très curieuse que nous avons citée plus haut, après avoir déclaré que George Sand n’avait ni « la force de la conception », ni « le don de construire un plan », ni « la faculté d’arriver au vrai », ni