comme le Cousin Pons, le récit demeure inachevé, les « morceaux en sont bons ». Le document subsiste ; la valeur en est acquise à l’histoire ; et, avec un peu de complaisance ou de flatterie bien inoffensive, c’est, encore une fois, ce qu’il est permis d’appeler le caractère « scientifique » du roman de Balzac
Si d’ailleurs on pensait peut-être que, parmi les « documents » qu’il a ainsi rassemblés, le document physiologique et surtout pathologique abonde, nous n’en disconviendrions pas. Et, à ce propos, ce serait un compte curieux à dresser que celui des nombreuses maladies que Balzac a décrites, — et soignées, — dans sa Comédie humaine, depuis l’apoplexie séreuse du père Goriot, jusqu’à la « plique polonaise » de mademoiselle de Bournac, dans l’Envers de l’Histoire contemporaine. La maladie l’intéresse : elle l’intéresse en philosophe, pour les révélations qu’elle nous apporte sur les singularités de la nature humaine, si nous ne connaissons qu’à demi ceux que nous n’avons vus qu’en parfaite santé ; et elle l’intéresse comme romancier, pour le rôle qu’elle joue dans les complications quotidiennes de la vie. Comment se