« ne ressemble pas » ; madame de Mortsauf est « vraie » ou elle n’est pas « vraie » ; on ne saurait formuler deux jugements sur Célestin Crevel ou sur César Birotteau ; et contre cette évidence il n’y a ni sophisme, — ni infirmité, — qui puisse prévaloir.
Encore une fois, il est curieux qu’une pareille leçon se dégage, avec la même clarté, de deux œuvres aussi diverses que la Comédie humaine et le Cours de philosophe positive, conçues et réalisées dans des milieux si différents, séparées l’une de l’autre, si je puis ainsi dire, par une telle distance morale ; mais le fait n’est pas douteux ; et sans doute on pensera qu’il méritait d’être mis en lumière, pour lui-même d’abord, en raison de son intérêt propre ; pour les clartés qu’il peut contribuer à jeter sur le mouvement des idées aux environs de 1840 ; et enfin pour l’autorité qu’en peuvent recevoir de certaines idées, à la vraisemblance ou à la probabilité desquelles il n’est pas indifférent d’avoir été soutenues par des esprits aussi différents et aussi puissants qu’un Comte et qu’un Balzac.