il se fut fait libraire, imprimeur, et fondeur de caractères d’imprimerie. Sur cet épisode, assez mal connu jusqu’à ce jour, de la vie de Balzac, le lecteur nous permettra de le renvoyer au livre tout récent de MM. Gabriel Hanotaux et Georges Vicaire : la Jeunesse de Balzac : Balzac imprimeur. [Paris, 1903, Librairie des Amateurs.] Mais nous devons pourtant rappeler ici que l’entreprise, après trois ans de déboires, se termina en 1828 par une liquidation désastreuse, qui laissa Balzac débiteur « à divers » d’une centaine de mille francs, et sans un sou pour les payer. Et, de fait, comme il reprit courageusement sa plume, pour ne la plus poser qu’à sa mort, cette fâcheuse aventure ne vaudrait pas la peine qu’on y insistât, s’il ne fallait voir, dans cette dette énorme, qui ne sera finie de payer qu’en 1838, et en échange de quelles autres dettes ! une excuse assez naturelle de l’âpreté de Balzac en matière d’argent ; et puis, si ce n’était là vraiment, dans la maison de la rue des Marais-Saint-Germain, — aujourd’hui rue Visconti, — qu’il avait commencé son apprentissage de la vie pratique.
Car, ce n’est point du tout, à notre avis,