Aller au contenu

Page:Brunetière - Honoré de Balzac, 1906.djvu/82

La bibliothèque libre.
Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.

CHAPITRE III

LA COMÉDIE HUMAINE

Ce qui nous intéresse de quelques écrivains, ou dans leur œuvre, et notamment dans l’œuvre de la plupart des contemporains de Balzac, c’est eux-mêmes ; et, dans le Lac ou dans la Tristesse d’Olympio, dans les Nuits de Musset, dans sa Confession d’un enfant du siècle, dans les premiers romans au moins de George Sand, ce que nous essayons de retrouver, ce sont les « états d’âme », très personnels et très particuliers, qui furent, à un moment donné de leur vie réelle, ceux de madame Sand et de Victor Hugo, de Lamartine et d’Alfred de Musset. À la vérité, nous pourrions, nous devrions