Aller au contenu

Page:Brunetière - Honoré de Balzac, 1906.djvu/91

La bibliothèque libre.
Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.

la vie, ni une physionomie, ni un caractère d’homme ou de femme, ni une profession, ni une manière de vivre, ni une zone sociale, ni un pays français, ni quoi que ce soit de l’enfance, de la vieillesse, de l’âge mûr, de la politique, de la justice, de la guerre ait été oublié.

» Cela posé, l’histoire du cœur humain tracée fil à fil, l’histoire sociale faite dans toutes ses parties, voilà la base. Ce ne seront pas des faits imaginaires ; ce sera ce qui se passe partout.

» Alors, la seconde assise est les Études philosophiques, car après les effets viendront les causes. Je vous aurai peint dans les Études de mœurs les sentiments et leur jeu, la vie et son allure. Dans les Études philosophiques, je vous dirai pourquoi les sentiments, sur quoi la vie ; quelle est la partie, quelles sont les conditions au delà desquelles ni l’homme ni la société n’existent, et après l’avoir parcourue pour la décrire [la société] je la parcourrai pour la juger. Ainsi, dans les Études de mœurs, sont les individualités typisées, dans les Études philosophiques sont les types individualisés. Ainsi, partout j’aurai donné la vie : au type, en l’indi-