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Page:Brunetière - L’Évolution de la poésie lyrique en France au dix-neuvième siècle, t2, 1906.djvu/307

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TABLE DES MATIÈRES.


DOUZIÈME LEÇON
La renaissance da naturalisme.


I. 
Du vrai sens du mot de naturalisme. — De la liberté dans l’art, et qu’elle n’est pas un principe : — 1o parce que les limites et les lois de chaque art ont leur fondement dans son objet même ; — 2o parce que la nature, étant la matière de nos sensations, en est donc aussi la mesure ou le juge, — 3o parce qu’il y a entre elle et l’homme des correspondances qui leur sont supérieures à tous deux 
 114
II. 
Formation de la théorie. — L’influence du roman de Balzac. — La lutte dans son œuvre du romantisme de la conception et du naturalisme de l’exécution. — La philosophie de la Comédie humaine. — Influence du positivisme. — L’essai de Taine sur Balzac. — La critique naturaliste. — Un rapprochement inattendu. — La détermination du nouvel idéal 
 125
III. 
Du principe de l’imitation de la nature. — En quoi le principe risque d’être trop étroit. — En quoi d’autre part il est trop vague. — Comment cependant il contient toute une esthétique. — L’une de ses conséquences a été de ramener les artistes à la rhétorique du XVIIe siècle. — Citations de Flaubert. — Qu’une autre conséquence en a été le retour à l’étude et l’intelligence de l’antiquité. — Remarque importante sur la Légende des siècles et sur le romantisme 
 141



TREIZIÈME LEÇON
M. Leconte de Lisle.


  
Des caractères généraux de la poésie de M. Leconte de Lisle 
 153
I. 
L’impersonnalité dans l’art. — L’impersonnalité diffère de l’impassibilité. — Le sonnet des Montreurs. — La nature de l’émotion dans la poésie de M. Leconte de Lisle 
 154
II. 
L’alliance de la science et de la poésie. — Qu’elle ne consiste pas dans l’identité de leur objet, ni dans celle