Page:Brunner - Bains de Loèche, Suisse, Canton du Valais - Guide du Touriste et du Baigneur, 1890.djvu/32

La bibliothèque libre.
Cette page a été validée par deux contributeurs.

Syphilis invétérée, cachexie mercurielle[1].

Bronchite chronique.

Catarrhe chronique de l’estomac et des intestins, engorgement de la rate et du foie ; anomalies de la menstruation.

Paralysies, névralgies, contractures musculaires, raideur des articulations.

À propos de l’heureuse application des eaux de Loèche aux maladies de la peau, je ne puis mieux faire que de reproduire quelques lignes de feu le docteur J.-H. Grillet :

« C’est particulièrement à la guérison des maladies cutanées chroniques, graves, invétérées, rebelles, que Loèche doit l’affluence de malades qui s’y rendent chaque année. Toutes n’y guérissent pas, comme le prétendaient les anciens ; mais on peut affirmer sans exagération que presque toutes, depuis les formes légères les plus bénignes jusqu’aux plus graves, aux plus compliquées, y trouvent, sinon une guérison complète, au moins une amélioration notable.

« Les maladies cutanées qui cèdent le plus promptement et le plus sûrement à l’emploi des eaux de Loèche peuvent être rangées dans les catégories suivantes :

  1. M. Constantin Iames a écrit : « Les eaux de Loèche fournissent un excellent et précieux moyen de faire reconnaître les anciennes affections syphilitiques, dont rien ne trahit la présence au sein de l’économie : je crois même qu’à cet égard je leur accorderais plus de confiance encore qu’aux eaux sulfureuses. Loèche, à cause de sa poussée, est souvent la source révélatrice par excellence. »