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rappeler encore que le latin était l’apanage de l’enseignement secondaire, sa propriété. Or des désirs tout semblables sont exprimés, dans d’autres régions, par exemple en Flandre. D’où venait donc pareil attachement ? Respect de l’Église et de sa langue ? Sans doute. Mais aussi intérêt bien entendu. Quand on s’offrait le luxe de donner quelques sous par mois en faveur de l’instruction d’un enfant, c’était pour qu’il en tirât profit. Des deux langues étrangères, qu’il devait apprendre, on tenait surtout à la plus lucrative.