Page:Buffon - Imprimerie Royale, 1775, tome 7.djvu/21

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ceux qui avaient une longue queue : je pourrais le prouver par quelques passages de nos voyageurs des xvie et xviie siècles. Le mot même de guenon ne s’éloigne pas, et peut-être a été dérivé de kébos ou képos, nom que les Grecs donnaient aux singes à longue queue. Ces kébes ou guenons sont plus petites et moins fortes que les babouins et les singes ; elles sont aisées à distinguer des uns et des autres par cette différence, et surtout par leur longue queue. On peut aussi les séparer aisément des makis, parce qu’elles n’ont pas le museau pointu, et qu’au lieu de six dents incisives qu’ont les makis, elles n’en ont que quatre comme les singes et les babouins. Nous en connaissons