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ART. VII. COUCHES ET LITS DE TERRE.
pieds. pouces.
De l’autre part 
13 0

3o
Le sable, deux à trois toises. 
18
4o
Des terres jaunâtres, deux toises. 
12
5o
Le tripoli, c’est-à-dire des terres blanches, grasses, fermes, qui se durcissent au soleil, et qui marquent comme la craie, de quatre à cinq toises. 
30
6o
Du cailloutage ou mélange de sable gras, de deux toises. 
12
7o
De la roche ou rochette, depuis un pied jusqu’à deux. 
2
8o
Une espèce de bas appareil ou qui a peu de hauteur, d’un pied jusqu’à deux. 
2
9o
Deux moies de banc blanc, de chacune six, sept, à huit pouces. 
1
10o
Le souchet, de dix-huit pouces jusqu’à vingt, en y comprenant son bousin. 
1 6
11o
Le banc franc, depuis quinze, dix-huit, jusqu’à trente pouces. 
1 6
12o
Le liais-ferault, de dix à douze pouces. 
1
13o
Le banc vert, d’un pied jusqu’à vingt pouces. 
1 6
14o
Les lambourdes, qui forment deux bancs, un de dix-huit pouces, et l’autre de deux pieds. 
3 6
15o
Plusieurs petits bancs de lambourdes bâtardes, ou moins bonnes que les lambourdes ci-dessus ; ils précèdent la nappe d’eau ordinaire des puits : cette nappe est celle que ceux qui fouillent la terre à pots sont obligés de passer pour tirer cette terre ou glaise à poterie, laquelle est entre deux eaux, c’est-à-dire entre cette nappe dont je viens de parler… et une autre beaucoup plus considérable, qui est au dessous.
En tout. 
99 pieds.

Au reste, je ne rapporte cet exemple que faute d’autres ; car on voit combien il laisse d’incertitudes sur la nature des différentes terres. On ne peut donc trop exhorter les observateurs à désigner plus exactement la nature des matières dont ils parlent, et de dis-