cet endroit, et n’en est éloignée que d’une portée de fusil ; elle coule dans une prairie de quatre-vingts pieds plus basse que l’emplacement de la cure.
M. de Grignon m’a informé que, sur les bords de la Marne, près Saint-Dizier, l’on trouve un lit de bois pyriteux dont on reconnoît l’organisation. Ce lit de bois est situé sous un banc de grès, qui est recouvert d’une couche de pyrites en gâteaux, surmontée d’un banc de pierre calcaire, et le lit de bois pyriteux porte sur une glaise noirâtre.
Il a aussi trouvé, dans les fouilles qu’il a faites pour la découverte de la ville souterraine du Châtelet, des instruments de fer qui avoient eu des manches de bois, et il a observé que ce bois étoit devenu une véritable mine de fer du genre des hématites. L’organisation du bois n’étoit pas détruite ; mais il étoit cassant et d’un tissu aussi serré que celui de l’hématite dans toute son épaisseur. Ces instruments de fer à manche de bois avoient été enfouis dans la terre pendant seize ou dix-sept cents ans, et la conversion du bois en hématite s’est faite par la décomposition du fer, qui peu à peu a rempli les pores du bois. (Add. Buff.)
* La rupture des cavernes et l’action des feux souterrains sont les principales causes des grands éboulements de la terre, mais souvent il s’en fait aussi par de plus petites causes ; la filtration des eaux, en délayant les argiles sur lesquelles portent les rochers de presque toutes les montagnes calcaires, a souvent fait pencher ces montagnes et causé des éboulements assez