singue). Aux « Deux-Rivières, » on bâtit une école et une chapelle ; le Père Poitras est appelé à Hull, et le Père Déléâge est nommé directeur de la mission de Mattawa.
1880 — Le village grandit tous les jours ; on bâtit une jolie maison en briques pour les Pères ; l’hôpital est rempli de patients ; la construction du Pacifique est rendue au rapide des Deux-Rivières ; l’animation et le mouvement règnent sur tout l’Outaouais ; la colonisation continue de faire des progrès rapides au lac Talon et au lac Nipissingue ; déjà les familles françaises y sont au nombre d’une centaine.
1881 — La mission de Mattawa est plus florissante que jamais, par suite de la construction du chemin de fer et du grand nombre de « chantiers » qui se font dans la forêt ; on en compte jusqu’à une centaine dans les limites de la mission ; la chapelle est considérablement augmentée et l’école reçoit au-delà de cent élèves ; la religion catholique est de plus en plus florissante, au point d’exiger les services réguliers et constants de trois Pères Oblats, qui sont les Pères Déléâge, Nédelec et Emery.
1882 — La fièvre typhoïde fait de nombreuses victimes à Mattawa, ce qui détermine le gouvernement à subventionner l’hôpital ; le nombre des Sœurs Grises est porté à six. La colonisation progresse toujours du côté du lac Talon ; on y construit une bonne