On a vu aussi des entreprises privées, telles que la construction d’un moulin à farine et des machines à scier, à embouveter le bois, à faire des lattes, etc., etc.
La société de colonisation a perçu, durant l’année 1887, la somme de $10,000 pour vente de terres dans les cantons Duhamel et Guigues.
À la demande du bureau de direction, M. Bellemare, un des colons du lac Témiscamingue, a fait un recensement de la population et des produits de l’année.
Il a constaté qu’il y avait quatre-vingt-douze familles résidentes dans le canton Duhamel et vingt dans le canton Guigues, quatre-vingt-quinze maisons, cent seize granges et 2,200 acres de terre en culture.
On remarquera que le rapport annuel présenté par le Père Gendreau à la Société, le 10 mars 1887, ne mentionnait que 1,085 acres en culture ; il y avait donc une augmentation d’environ 1110 acres en une année, et le nombre des familles résidentes, de 69 était porté à 112 : augmentation, 43. Il n’y avait enfin en 1887 que 110 constructions, comprenant maisons et granges, et l’on trouvait maintenant 95 maisons et 116 granges, ce qui donnait une augmentation de cent dans le nombre général des bâtisses.
Ajoutons que la récolte de l’automne de 1887 a été d’environ 1,000 minots de blé, 5,000 minots