Page:Buies - L'Outaouais supérieur, 1889.djvu/178

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ordre et pendant le même temps, de tous les Voyageurs les plus entendus qu’il a consultez, et confrontez avec une application toute particulière :

En l’année 1688, par

Jean-Baptiste, Louis Franquelin,
Hydrographe du Roy,
À Québec en Canada. »


La « Mine d’argent » est aujourd’hui la propriété[1] collective de MM. Wright, Goodwin et Brophy, d’Ottawa. On la dit remarquablement riche ; mais, jusqu’à présent, elle n’a été que faiblement exploitée, malgré différentes tentatives réitérées de temps à autre pour le faire dans des conditions lucratives. Nous croyons que les circonstances n’ont pas encore été assez favorables, et que les propriétaires attendent que la population et les communications se soient développées suffisamment pour les rendre telles.

En face de « l’Ance de la Mine, » de l’autre côté du lac, dans la province d’Ontario, s’étend une des plus admirables régions agricoles du Canada. Généralement, du côté de la province de Québec, le littoral du lac, sur une profondeur variant de deux à

  1. Nous ferons remarquer ici que Franquelin emploie l’ortographe originale « ou » dans tous les mots où l’usage moderne, tiré de l’anglais, a presque généralement substitué le double v. Ainsi il écrit « Outaoua » et non pas Ottawa, Mataouan au lieu de Matawan… et ainsi de suite.