situées dans le bassin de la Gatineau. Pour les exploiter avec profit, on n’attend plus que la construction du chemin de fer dit « de la Gatineau », entre Hull et les cantons les plus éloignés que baigne la rivière de ce nom.
Malgré les désavantages actuels et les entraves qu’elle subit, l’industrie des phosphates n’en a pas moins pris un assez grand essor pour que deux mines aient été vendues récemment plus de trois cent mille dollars.
On calcule qu’il y a aujourd’hui environ seize cents ouvriers employés dans l’exploitation totale.
Des hommes compétents vont jusqu’à dire qu’un jour les mines de phosphate donneront au gouvernement un revenu aussi élevé que celui que donne le bois. Il ne faudrait peut-être pas trop se hâter de taxer ces hommes-là d’exagération.