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pewa et Témiscamingue, il n’y a pas un lac sur cent qui soit loué, et les cours d’eau de premier ordre y sont nombreux. Et quelles belles courses aventureuses du côté du lac Abbitibi, ou par le lac des Quinze, l’Expanse et le Grand-Victoria, un voyage circulaire de 600 milles seulement ! On signale particulièrement aux chasseurs la route des lacs Kekabonga et des Allumettes, où l’orignal, le caribou, la perdrix abondent. Il s’est fait des chasses phénoménales dans la vallée des rivières Moine et Managacipi. Au nord de Matawa, la forêt vierge est de plus en plus invitante pour les amateurs sérieux.

* * *

Au sud du Saint-Laurent, la rivière Richelieu avec son brochet, son achigan et son maskinongé ; le lac Brome, le lac Memphrémagog, le lac aux Araignées sont, avec leur système de cours d’eau, des centres d’attraction déjà bien connus. Au-dessous de Québec, on pêche le bar à l’embouchure de la rivière du Sud ou au large des îles Madame, Marguerite, etc. Le lac Pohénégamook, fameux par sa truite, est près de la frontière américaine.

III

Peu de gens connaissent la région du lac Témiscouata et des Squatteck. Le lac Témiscouata est une superbe nappe d’eau de 28 milles de longueur. Il y a encore la rivière Touladi, très profonde, la rivière des Aigles, et enfin les célèbres lacs Squatteck, près desquels abonde l’orignal. Puis, en arrière de Ri-