Page:Buies - La région du lac St-Jean, grenier de la province de Québec, 1890.djvu/41

La bibliothèque libre.
Cette page a été validée par deux contributeurs.
— 32 —

J’ai remonté le cours des rivières Péribonka depuis leurs chutes jusqu’à une hauteur de dix milles ; les terrains limitrophes offrent le même aspect général que ceux décrits plus haut. Le sol est aussi en grande partie composé d’alluvion. On remarque cependant de légères élévations, et partout des terres plus riches, quoique de même composition. Dans la partie qui avoisine le canton Delisle, ces élévations sont plus prononcées et se composent d’une terre jaune grasse, plus légère ; autrefois il y avait là beaucoup de pin. Les bois sont les mêmes que ceux mentionnés plus haut ; l’épinette domine comme bois de commerce. Il n’y a pas de roches.

Partant des rivières au Cochon et à la Pipe, en allant à l’est, le terrain est le même que les précédents ; seulement les élévations sont beaucoup plus prononcées. Ces élévations mêmes sont propres à la culture, mais elles seront toujours un obstacle à une culture facile.

Comme on le voit, cette partie du territoire offre des avantages réels et immenses à la colonisation ; c’est à mon avis le plus beau des terrains qui bordent le lac Saint-Jean.

(John Langlois, 13 novembre 1883.)


Canton Taillon


La plus grande partie de ce canton est composée d’un sol de première qualité, notamment pour la partie qui se trouve à l’est de la ligne centrale.

Le sol de la pointe Péribonka, pour la partie comprise à l’ouest de la ligne centrale, est de sable à la surface, avec un sous-sol d’argile, à une profondeur de dix à douze pouces. La partie du canton à l’est de la ligne centrale est composée de terre d’alluvion de première qualité.

La superficie du terrain arpenté est de 40,727 acres.

(P. Tremblay, 28 mai 1885.)


Cantons Tremblay et Falardeau


Dans la partie supérieure, au nord de la ligne de ceinture du canton Simard, et à l’ouest de la ligne centrale du canton Falardeau, le voisinage immédiat des lacs a contribué à la formation de terrains bas et humides, couverts d’un bois assez épais, mais d’une croissance médiocre, qui se rencontrent dans le cordon des rangs deux et trois, sur les lots sept à quinze inclusivement. À part ce petit espace où le sol est plus ou moins favorable à la culture, et une pe-