Page:Buies - Le Saguenay et la vallée du lac St-Jean, 1880.djvu/89

La bibliothèque libre.
Cette page a été validée par deux contributeurs.
— 71 —

église à Tadoussa., Le 16 mai, j’ai béni la place de la nouvelle église et cogné la première cheville.

Nota. — Monsieur Hocquart, intendant de la Nouvelle-France, a accordé toutes les planches, madriers, bardeaux et tous les clous nécessaires pour la bâtisse, et je me suis engagé pour moi et mes successeurs à dire pour lui la messe de Sainte-Anne, tant que l’église subsistera, pour reconnoître sa libéralité.

« Le 21 mars 1748, j’obtins encore de M. l’Intendant 300 livres pour ma nouvelle église de Tadoussac.

« En automne, 1749, M. l’Intendant Bigot m’accorda 200 livres pour mon église de Tadoussac qui fut couverte et fermée cette année. »

Enfin, à la Saint-Jean de l’an 1750, la dite église fut parfaitement achevée et fut estimée à trois mille livres par M. Guillemin, conseiller au conseil de Québec et commissaire du Roy, à M. Hary, fermier des postes.

On trouve au régistre des postes la note suivante en latin de la main du révérend père La Brosse, écrite en 1766 : « Le Rév. Père Coquart était mort à la mission de Saint-François-Xavier, le 4 juillet de l’année précédente, (1765) et y avait été enterré dans le cimetière commun. Il avait composé un dictionnaire des mots français et abénakis, et une grammaire de cette langue qu’il fit imprimer en France. »