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à petit l’agriculture, les jeunes gens désertent, toute entreprise languit ou dépérit, et des paroisses qui avaient pris un magnifique essor, se voient aujourd’hui arrêtées et comme paralysées sans remède, et, cependant, rappelons-nous le, ces paroisses pourraient être mises au nombre des plus peuplées et des plus productives de la province.

À partir de Saint-Octave-de-Métis, l’embranchement projeté suivrait, sur une longueur d’une dizaine de milles, un admirable plateau d’un niveau absolu, occupé pour la plus grande partie par des Écossais, lesquels ont les premiers établi la seigneurie de Métis, et, plus loin, par les Canadiens qui ont fondé la paroisse de Sandy-Bay.

M. A. L. Light, ingénieur en chef de la province, chargé de faire, en 1888, un examen des lieux, s’exprime comme suit à ce sujet, dans un rapport présenté, le onze juin de cette même année, à l’honorable P. Garneau, commissaire des travaux publics :

« À partir de Métis, la ligne passera par un pays comparativement plat et facile, dans le voisinage immédiat du Saint-Laurent jusqu’à Matane, en traversant les paroisses de Petit-Métis et de Sandy-Bay.

« La distance totale, entre le point de départ sur l’Intercolonial, et le point d’aboutissement à