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Page:Buies - Petites chroniques pour 1877, 1878.djvu/161

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d’étymologie qui sont d’autant plus difficiles à résoudre qu’on leur cherche plus de solutions. Le langage moderne, du reste, est aussi amphigourique, aussi micmac que l’ancien sous ce rapport. Ainsi, lorsque vous dites : « J’ai un mal à la tête de chien, » celui qui vous entend n’est pas plus avancé que si vous lui disiez : « J’ai un torticolis d’orignal qui me visse le cou dans les épaules. » Il en est ainsi de tant d’autres choses que ce n’est vraiment pas la peine de se tourmenter pour en découvrir l’origine.



C’est à cinq milles environ de la ville de Rimouski que se trouve la fameuse Pointe-au-Père d’où un télégraphiste, aux ordres du gouvernement, signale le passage des navires et steamers d’outre-mer. J’écris à dessein Pointe-au-Père, et non pas Pointe-aux-Pères, comme on le fait généralement par erreur. Ce nom vient en effet de la première apparition, sur le rivage de Rimouski, du père Henri Nouvel qui y débarqua, le 7 décembre 1663, et y célébra la première messe qu’on y eût encore entendue. Il n’y a pas lieu cette fois à une savante dissertation étymologique, et le lecteur nous saura gré de rectifier à si peu de frais une petite erreur d’orthographe qui n’a jamais eu de conséquences, mais qui n’en est pas moins une erreur et, à ce titre, doit être signalée pour