années, quoiqu’il y ait même dans les statuts une disposition à cet égard depuis bientôt trente ans. Eh bien ! Afin de donner une grande impulsion à la colonisation du Saint-Maurice, réduire le prix du transport des provisions pour les chantiers et apporter au commerce de bois un élan et un développement nouveaux, la Compagnie du chemin de fer du lac Saint-Jean est prête à établir un service de bateaux à vapeur sur la rivière Saint-Maurice et à le relier avec l’embranchement qu’elle se propose de construire à la Tuque.
Mais ce n’est pas tout.
Après avoir relié entre elles, par le chemin de fer de la Tuque, les vallées du Saguenay et du Saint-Maurice, la Compagnie du lac Saint-Jean se propose de compléter son œuvre en rattachant à ces deux vallées celle de l’Outaouais et en poursuivant jusqu’à la hauteur du lac Abbitibi, d’où elle enverra deux branches, l’une dans la direction du sud, vers le chemin de fer du Pacifique, l’autre dans la direction du nord, vers la mer de Hudson.
Si l’on construisait un chemin de fer jusqu’au sud de la baie James, et qu’un bateau à vapeur, partant de ce point, fît des voyages réguliers le long de la côte orientale, il y aurait affluence de