Page:Bulletin-Rubens - Annales de la Commission officielle instituée par le Conseil communal de la ville d'Anvers, Tome 1, 1882.djvu/104

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— 9’ — » M. Cossiers avoit fait un portrait de Mr Gevartius pour moy et m’avoit asseuré qu’il me l’envoyerait par les marchands de la Foire. Je crois que l’interruption de ladite foire m’aura privé de ce contentement. Je vous prie de savoir de luy ce qui s’en est, et s’il l’envoya dans quelque balle de marchand à Paris chez le Sr Melchior Tavernier, iL le retirer^, en payera le port de voiture et encore le prix tel qu’il ordonnera, si mieux il n’ayme qu’on luy fasse payer à Anvers. Vous l’en pouvez asseurer et croire que je suis à jamais, Monsieur, votre très affectionné serviteur. » de Peiresc. » D’Aix, le 3i mars 1628. 6mc Lettre. « Monsieur, » Je me suis infiniment resjouy d’apprendre, par la vostre du 23 septembre, vostre heureux retour dans Paris et qu’avant votre retraite des Païs Bas, vous vous soyez fait cognoistre à M. Rubens et à M. Van Dek, vous remerciant pour un milion de fois de la souvenance que vous avez eue de moy, et du soing que vous avez prins de me faire avoir les portraictz et le livre de Linden que j’avais desirez. La question sera que M. Cossiers en puisse prendre le soing qu’il vous a promis, car il est un peu lent, ce me semble, tesmoing le