Page:Bulletin-Rubens - Annales de la Commission officielle instituée par le Conseil communal de la ville d'Anvers, Tome 1, 1882.djvu/105

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— 92 — portrait de M. Gevartius qu’il a faict traisner une couple d’années. Il faudra voir ce qu’il fera et [l’en faire] (i) un peu solliciter sur les lieux par quelqu’un cognoissant des amis communs. Nous avons faict rendre toutes vos lettres à leur adresse, c’est-à-dire, celle du P. de Rez ou de M. Borrilly, ne sachant si vous y en aurez une car je n’ay pas veu l’enveloppe de votre paquet. Oif l’a rompu et bruslé toute, avant que je recepvoie les despesches, et l’on trempe lettre par lettre dans le vinaigre bouillant pour antidote de la maladie des lieux où elles passent. De sorte que quand vous m’adresserez d’aultres lettres que pour moy, désormais il y faudra ajouster sur le dos que vous me recommandez, afin qu’elles me tombent plus asseurées en main. On m’en apporta deux que je n’ay sceu recognoistre si elles venoient de vostre part ou non, adressées, l’une à M. Torel, qui semble estre de vostre main, duquel personne ne m’a sceu donner des nouvelles pour encores. Et l’aultre, à M. du Mouchain, estudiant à Aix, que je cognois encore moins, et ne sçay d’où elles viennent. Il les fault accompagner de quelque aultre petite adresse. » Je suis trop pressé pour à ceste heure du passage d’un porteur extraordinaire, pour pouvoir escripre toutes les lettres de recommandation que je vous donneray pour la vostre commodité, Dieu aydant, tout pour M. de Loménie, M. de la Ville aux’ Clercs, secrétaire d’Estat, M. de St.-Ambroise, (1) Les mots entre crochets sont illisibles ou douteux dans la copie originale.