dont la dernière, la section d’histoire, avait pour programme particulier l’examen de la question formulée en ces termes dans le manifeste du Congrès : « De quels éléments dispose-t-on pour l’histoire des œuvres de Rubens ? »
La cinquième section, dans deux séances, le 19 et le 20 août, s’occupa surtout des moyens d’augmenter la somme de nos connaissances relatives à la vie de Rubens, considéré tant comme artiste que comme citoyen, et aux œuvres innombrables créées par son génie. D’importantes communications furent présentées par quelques membres, des regrets furent exprimés sur les lacunes qui existent encore dans l’histoire de l’homme illustre. On en trouve le procès-verbal soigneusement reproduit dans le compte-rendu du Congrès[1].
De cette discussion, dont le sujet était trop vaste pour être traité en deux séances, il était cependant sorti la conviction générale, immédiate, qu’il y avait quelque chose à faire et que le moment était propice pour entreprendre une œuvre de recherche et de réunion des documents connuset inconnus, relatifs à Rubens. L’un des membres de la section essaya de formuler, à la demande de ses collègues, une proposition qu’il avait faite et après qu’elle eut été adoptée, elle fut présentée à la séance plénière du 21 août.
Il nous semble nécessaire de reproduire ici le rapport présenté à cette séance par M. Ruelens ;
- ↑ Compte-rendu du Congrès Artistique de 1877, etc. Anvers, 1878. P. 351-409.
