Cologne, le Rubens qui figure le saint est le Rubens de 60 ans du Belvédère de Vienne, etc. 6° Enfin, pour les portraits, on a la date des personnages[1].
» M. Rooses ayant terminé cette exposition des moyens à employer, le rapporteur de la section a fait connaître qu’il est très-probable que l’on devra s’en tenir entièrement à ceux-là, attendu qu’il y a peu de chances d’en trouver d’autres. Il avait longtemps caressé l’espoir que l’on découvrirait un jour les papiers délaissés par Rubens, ses correspondances, ses registres domestiques, etc. Il avait prié plusieurs membres de familles descendant du maître de faire des recherches à l’effet de trouver ces précieux documents. Elles ont produit peu de résultats. Il nourrit cependant encore l’espérance d’en retrouver dans la branche des Bergeyck descendant du comte de Broeckhoven, qui épousa Hélène Fourment, la deuxième femme du peintre.
» Voulant donner le résultat de quelques autres recherches sur ce point, j’ai entretenu la section des faits suivants :
» Il existe à la bibliothèque de Bourgogne, à Bruxelles, un immense arsenal de matériaux pour l’histoire de la vie et des œuvres de Rubens, formé par un digne citoyen d’Anvers, Jean-François Mols, mort en 1791. Ils consistent en 18 à 20
- ↑ Une étude plus approfondie de l’œuvre du maître m’a prouvé, depuis lors, que le moyen le plus généralement utile pour apprendre à connaître la date de ses tableaux est d’examiner la manière dont ils sont peints. Rubens a continuellement modifié son style, et comme chaque variation correspond à une date, facile à fixer, il s’ensuit que la plupart de ses œuvres portent en elles-mêmes l’indication approximative de l’année de leur exécution. (Note de M. Max Rooses.)
