» Nous avons vu d’abord une épée que M. Goupy dit être, d’après la tradition de sa famille, l’épée journalière de Rubens[1]. C’est bien une épée ancienne, mais nous doutons qu’elle date de l’époque du grand maître.
» Nous y avons trouvé une copie authentique des lettres d’anoblissement, le même document que M. Gachard a publié d’après une copie appartenant à M. de Ribeaucourt, puis plusieurs actes concernant des propriétés et des partages de biens de la famille Rubens. Parmi les papiers il y a des lettres d’affaires signées H. Fourment, avocat, lettres que l’on avait prises pour être d’Hélène, la 2e femme du peintre, enfin une quantité de papiers, de dessins, etc. relatifs à de propriétés du comte de Respani.
» Je me propose de continuer mes recherches dans les papiers de M. Goupy de Quabeck, mais c’est un travail qui me demandera plusieurs séances. »
Après cette communication on aborde l’ordre du jour.
Sur l’invitation de M. le Président, M. Ruelens, rapporteur pour la question du Codex diplomaticus au Congrès du Centenaire à Anvers, présente le projet qu’il a formulé :
» Une question délicate se rattache à la confection
- ↑ Il s’agit ici d’une autre épée que celle donnée à Rubens par Charles I, roi d’Angleterre, et qui fait partie de la collection de M. le comte Alex, van der Stegen.