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ceux que je viens de citer, n’envisageront guère la question d’un point de vue terre-à-terre : ils ont ouvert la route, ils ont mis, les premiers, en lumière des documents ignorés ou peu connus, nul ne les dépossédera de la gloire attachée aux inventeurs, et, comme je l’ai dit, le Codex ne la diminuera point.

» Mais pour témoigner à ces Messieurs la haute déférence qui leur est due, nous devrions, me semble-t-il, les prier de consentir à laisser tirer de leurs recueils les documents à insérer au Codex, on leur offrirait les titres de membres d’honneur du Comité ; on demanderait même pour eux à l’autorité supérieure des récompenses plus élevées, on leur offrirait des exemplaires exceptionnels, etc. Mais, je le repète, je ne crois pas qu’un seul de ces Messieurs se refusera à répondre favorablement à notre demande. On peut donc se bercer de l’espoir fondé que nous ne rencontrerons point de difficultés de ce chef. Quant aux autres difficultés, elles se résument dans une question de dépense. Pour évaluer celle-ci, il faut dresser d’abord un plan de publication, déterminer l’étendue de l’œuvre. D’après notre projet, celle-ci se composerait des parties suivantes :

» Première partie. Documents historiques.

a) Les biographies de Rubens, par J. Baglione (Rome 1642) ; G. P. Bellori (Rome 1672) ; Félibien, (Entretiens, Paris 1666-89) > De Piles (Paris 1676) — (y compris la Vita Rubenii et les lettres d’Albert Rubens) ; — de Raffaele Soprani (Gênes 1768) —Florent le Comte (Cabinet des singularités) (Paris 1699) ; Bullart (Académie des sciences, Paris, 1682) ;