pour ne pas les laisser incomplets et dispersés dans des ouvrages difficiles à trouver. Nous rendrons donc les plus grands services en faisant notre recueil aussi complet que possible. Ainsi, je n’ai pu voir encore cette biographie dont il vient d’être parlé.
M. Ruelens. — Celle de Baglione : elle est rare et peu connue : je ne l’ai vu citer par aucun des biographes modernes du peintre, et peut-être n’en existe-t-il en Belgique d’autre exemplaire que celui de la Bibliothèque royale.
M. Gachard. — La publication des biographies est une affaire d’un tout autre genre : c’est une œuvre de librairie qui peut être très utile, mais qu’il n’est pas opportun de conseiller à une ville. Pourrait-on conseiller au gouvernement de réimprimer nos vieilles chroniques sous prétexte de rareté ? Rassembler les biographies sera un travail aisé, mais la réunion des documents sera une œuvre très longue, très grande, très ardue : c’est celle-là seulement que la ville d’Anvers peut entreprendre. Il me semble donc que l’on doit proposer de faire exécuter les recherches nécessaires pour compléter les documents connus, d’en faire prendre les copies et de porter son attention surtout sur les œuvres du peintre et les pièces qui s’y rapportent.
M. Génard. — M. Rooses est chargé officiellement de dresser le catalogue des œuvres avec les documents à l’appui.
M. Gachard. — Dans cette partie, je pourrai fournir plusieurs pièces. Ainsi, dans la Correspondance des Archiducs, il y a une lettre de
