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J. de Montfort (5 juillet 1620) où celui-ci écrit qu’il attend Rubens avec les deux peintures exécutées, l’une pour la cheminée de l’Archiduchesse et l’autre pour le château de Marlagne. Je puis donner encore des renseignements relatifs aux travaux faits par Rubens pour Philippe IV.

M. Rooses. — Je comptais précisément attirer l’attention de M. le Président sur les pièces concernant les œuvres de Rubens. Il serait bon, je pense, de les publier in extenso, dans le Catalogue de l’œuvre du Maître, si elles ne sont pas trop étendues.

M. Gachard. — Il n’y en a pas beaucoup, du moins pas pour former un volume.

M. de Burbure. — Publierait-on les documents concernant les ancêtres de Rubens ? Car il a une curieuse ascendance artistique ; ainsi, il est allié avec Joachim Patenier, François Floris, Jean Massys.

M. Génard. — Si l’on voulait publier tout ce qui concerne les ancêtres, il faudrait y consacrer deux volumes.

M. de Burbure. — Touchera-t-on à ses maîtres ?

M. Gachard. — Tout cela peut-être très intéressant ; mais je pense qu’il faut s’en tenir à ce qui concerne Rubens lui-même et ses œuvres.

M. Génard. — À propos de ses maîtres, je signale, en passant, une particularité : c’est que Tobie Verhaegt et Adam Van Noort étaient de sa famille.

M. Rooses. — Il faudrait pourtant, me semble-t-il, publier à nouveau les documents relatifs à Jean Rubens, à l’affaire de Siegen, les lettres si belles de Marie Pypelincx, qui nous font