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SUR DES HYBRIDES VÉGÉTAUX.

Dans ces deux expériences, quelques graines n’avaient pas germé ; mais cela ne pouvait rien changer aux nombres déjà obtenus l’année précédente, car chaque sorte de graine donna des plantes dont les graines étaient semblables entre elles et différentes de celles des autres plantes.

On obtint donc :

expérience 2.
expérience 4.
31 24 plantes à graines de la forme ...... A a B b.
26 25 plantes» à graines» de la forme» ...... A a b.
27 22 plantes» à graines» de la forme» ...... a B b.
26 27 plantes» à graines» de la forme» ...... a b.

Ainsi, de toutes les expériences, ressortaient toutes les formes correspondant à notre hypothèse et cela en quantités à peu près égales dans chaque expérience.

Une nouvelle expérience eut pour objet les caractères de coloration des fleurs et de longueur des axes. Le choix fut tel que, si notre hypothèse était fondée, chaque caractère devait apparaître chez la moitié des plantes dès la troisième année d’expérience. A, B, a, b, servent encore à désigner les différents caractères :

A fleurs rouge-violacé. a fleurs blanches.
B axe long. b axe court.

La forme A b fut fécondée par a b : il en sortit l’hybride A a b. De même, a B fut fécondé par a b, d’où l’hybride a B b. La deuxième année, on utilisa pour les fécondations à faire, l’hybride A a b comme porte-graine, et l’hybride a B b comme plante mâle.

Porte-graine
A a b.
Plante fournissant le pollen
a B b.
Cellules ovulaires probables
A b, a b.
Cellules polliniques
a B, a b.

De la fécondation entre les cellules ovulaires et polliniques probables devaient provenir quatre combinaisons, à savoir :

A a B b + a B b + A a b + a b.