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cartes lithologiques sous-marines.

encore suffisamment grande. Il est probable que l’affaire ne serait pas mauvaise commercialement, car les documents, éparpillés pour un particulier, ne le sont véritablement point pour une maison sérieuse, disposant d’un personnel spécial et ce document serait trop nécessaire pour ne pas être acheté. En tout cas, ce serait un immense service rendu à la science. Il faudrait un planisphère de surface au moins double de celle du planisphère allemand et des isobathes plus rapprochées les unes des autres. En vain objecterait-on la différence du nombre des données dans les diverses localités. Si l’on attendait pour faire les choses qu’elles soient arrivées à pouvoir être faites à l’état de perfection, on ne les ferait probablement jamais. Les progrès n’ont lieu que lentement et les cartes géographiques, en particulier, ne sont que des approximations successives. Il faut faire au mieux à la date indiquée sur la carte, quitte à perfectionner ensuite lorsque les corrections en valent la peine. Rien n’empêche d’ailleurs d’indiquer le degré de confiance à accorder aux indications portées dans telle ou telle région, ce qu’on appellerait volontiers le poids de chaque partie de la carte. Il suffirait de tracer les lignes isobathes en traits pleins lorsque les indications de sondages auraient une multiplicité déterminée sur une surface déterminée, dix, vingt, trente, plus ou moins par degré carré, cela est à discuter, et de les marquer en pointillé quand le nombre de ces sondages, par unité de surface, serait moindre. On y trouverait en outre l’avantage d’attirer l’attention sur les régions encore insuffisamment connues et d’engager ainsi à en compléter l’étude de préférence à celle de localités déjà suffisamment connues. La confection d’une telle carte n’est point une œuvre de longue haleine. J’ai la conviction que lorsqu’une administration, privée ou publique, voudra sérieusement l’entreprendre, il ne faudra pas deux années pour l’achever. On la corrigera une dizaine d’années après.