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RAPPORT

sur les

TRAVAUX DE LA SOCIÉTÉ DE GÉOGRAPHIE

et sur les

PROGRÈS DES SCIENCES GÉOGRAPHIQUES

pendant l’année 1896

Par CH. MAUNOIR
Secrétaire général de la Commission centrale [1]



Selon la coutume, les premières pages de cet aperçu des progrès de la géographie appartiennent à l’énumération des collègues que nous a enlevés la mort. L’année a été sévère par le nombre comme par l’importance des vides qu’elle a ouverts dans nos rangs. Ils sont au nombre de cinquante en y comprenant la perte de quatre membres correspondants étrangers. Il est juste de consacrer une mention en quelques mots à ceux de nos morts qui ont rendu le plus de services à la science et à la Société de Géographie.

Alexandre d’Albéca (1878), auquel nous devions de premiers documents un peu détaillés, de premières indications géographiques un peu étendues sur le Dahomey où il avait longtemps résidé, où il est allé mourir dans la force de l’âge.

Maurice Barrat (1894), ce jeune ingénieur des mines auquel ses capacités prédisaient un si bel avenir. Sa trop courte carrière a été retracée dans le Bulletin de 1896 (2e trimestre, p. 154).

Henri Bourdiol que des occupations professionnelles te-

  1. Avec la savante et précieuse collaboration de M. Henri Froidevaux pour le chapitre de l’Afrique et des régions polaires, et de M. le lieutenant-colonel Roisin pour le chapitre de l’Asie.