Page:Bulletin de la Société des sciences et arts du Beaujolais - 10e année - 1909.pdf/138

La bibliothèque libre.
Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.
136
les vitraux et les verriers

son manteau de pourpre damassé est doublé d’hermine. Dans un médaillon. une sainte nimbée, couronnée d’un diadème, les cheveux dénoués sur les épaules ; de ses mains jointes elle presse une croix ; elle regarde un monstre qui veut la dévorer.

L’ancienne chapelle de St-Martin, la dernière à gauche, est ornée, ai-je dit de débris de vitraux. La baie est à deux compartiments. Dans la rose on distingue un ange jouant du psalterium, un autre jouant de la clarinette. Deux philactères, dont l’un est tenu par deux mains, sur lesquels on lit puer nobis gaudium, gloria in excelsis deo. À gauche, la tête et le buste d’un autre ange tenant aussi un philactère avec l’inscription : ave maria, gratia plena, dominus tecum, benedicta tu. À droite un personnage nimbé, tenant un livre ouvert de la main gauche et bénissant de la droite. Dans le bas, on a formé quatre médaillons dans lesquels on distingue une figure d’ange ailé, un roi couronné, le monogramme de la vierge, et un ange lisant.

Le vitrail de la chapelle de St-Nicolas. à droite de l’abside, est comme le précédent constitué de débris. On y distingue Marie et la Rédemption. Marie ceinte du diadème et nimbée est assise sur un trône. Elle allaite Jésus et contemple le calvaire placé à sa droite. Le mauvais larron se trouve à droite. Il est conforme à la description de l’abbé Laverrière. qui ajoute que ce vitrail est le plus ancien de Villefranche, du xive siècle, et qu’il se trouvait autrefois dans la chapelle N-D de Pitié, aujourd’hui St-Joseph, la SC chapelle à droite.

Chapelle St-Simon, au fond de l’église à droite. — Au sommet de la rose la Vierge enveloppée d’un voile d’azur qui ne laisse voir que le visage et ses mains jointes, s’élève soutenue par six esprits bienheureux.