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Page:Bulletin de la Société des sciences et arts du Beaujolais - 10e année - 1909.pdf/139

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de notre-dame des marais

Dans les interstices du réseau de pierre, une douzaine d’anges dont la moitié jouent d’instruments ; les autres portent les inscriptions : salve regina, [mater] misericordiæ, vita dulcedo, et spes nostra, salve, ad te, claramus. Le vitrail lui-même est absent. Aujourd’hui la rose existe encore telle qu’elle est décrite.

Chapelle de la Ste-Vierge, autrefois N-D, St-Jean et Ste-Madeleine, 7e à droite. — Elle fut dotée d’une fondation par les Gayand en 1173 ; l’autel de cette chapelle fut reconstruit en 1746.

Dans la rose sont 14 anges ; quatre sont en adoration, les mains jointes ; six jouent de divers instruments ; quatre portent des légendes : dico vobis gaudium ma [gnum] ; gloria in exclesis deo, puer nobis nascitur, alleluia. Il s’agit de la scène de la Nativité. En dessous est un couronnement de la Vierge. Celle-ci est agenouillée aux pieds de son fils qui avec Dieu le père dépose une couronne sur sa tête tandis que le St-Esprit sous la forme d’une colombe descend. Le groupe est entouré d’une gloire. Plus bas une pauvre étable et de pauvres bergers. Dans un autre compartiment une femme soutient un livre ; deux personnages chargés d’un lourd manteau sont entourés de la légende : avec maria gratia plena, dominus tecum. Ce motif, ajoute l’abbé Laverrière, occupait autrefois la fenêtre de la chapelle St-Martin, là où sont rassemblés actuellement les débris dont j’ai parlés et où l’on peut reconnaître la dernière inscription de la salutation évangélique.

Chapelle Ste-Anne, autrefois du St-Esprit, la 4e à droite. — La verrière, est à trois compartiments. Dans la rose est une scène du couronnement de la Vierge. Marie est couronnée par Dieu le père et par son fils. De J.-C., il ne reste plus que les pieds percés et la