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les cloches de notre-dame des marais

aulcung estrangier audit clocher à peyne de punition où il adviendrait inconvénient » et il habitera la tour réservée aux marguilliers, située auprès de la maison de feu M. Claude Charveyron. Cette convention fut signée le 12 juin 1581.

À noter le mois suivant la réfection, par Claude Peyronyn, futallier du lieu de Poncins en Savoie, du battant de la plus grosse cloche. L’ancien brisé pesait 206 livres, le nouveau était prévu du poids de 300 livres environ, ce qui laisse à supposer que la cloche à laquelle il était destiné était d’assez grande dimension.

Alix ne remplit pas longtemps son emploi puisque de nouvelles conventions sont faites l’année suivante, 1582, avec Jehan Bergier nouveau marguillier. La taxe des mortuaires est ainsi modifiée Pour sonner toutes les cloches 4 livres ; pour sonner la seconde avec toutes autres, 40 sols ; toutes les petites avec le coup des deux grandes vingt sous ; et pour sonner la grosse avec la troisième et la petite, un écu. La taxe de la sonnerie pour le temps est toujours de un sou pour chaque habitant de la ville. Enfin ses gages pour gouverner l’horloge sont les vingt livres accoutumées.

Le 17 août 1589, le sieur Bourbon se plaint à l’assemblée des notables que le marguillier ne remplit pas correctement son office. La plupart du temps il ne sonne pas les cloches, ni aux bonnes fêtes, ni pour indisposition du temps. Sans doute ses honoraires n’étaient pas suffisants, car on lui alloue onze écus d’or pour les sonneries ordinaires, 4 écus pour les bonnes fêtes, et 6 écus 40 sols pour gouverner l’horloge.

Malgré cette augmentation, en octobre 1592, le sieur de Raconnaz se plaint encore que François Alhoste